Strengthening Gender Measures and Data in the COVID-19 Era

Le COVID-19 est peut-être aveugle au genre, mais il n'est pas neutre. De nouvelles données révèlent d'énormes disparités entre les sexes en ce qui concerne les conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie, avec un impact négatif disproportionné sur les moyens de subsistance des femmes, la charge de travail non rémunéré, la santé mentale et la soumission à la violence fondée sur le sexe. Cependant, le manque de données sur le genre entrave notre capacité à mesurer, à anticiper et à réagir. Comprendre l'étendue de ces impacts est la première étape pour inverser le cours des choses. La pandémie a révélé et exacerbé les lacunes existantes en matière de données sexospécifiques, en particulier dans les domaines de la santé, de l'éducation et des opportunités économiques, ce qui compromet notre capacité à élaborer des politiques et des programmes qui tiennent compte des spécificités des hommes et des femmes. Combler ces lacunes constitue un défi de taille, car de nombreux efforts de collecte de données ont été interrompus en raison des mesures de contrôle du COVID-19, ce qui a un impact sur tout, de la production de données à la gestion, l'analyse, l'utilisation et la communication ultérieures des données.

Il n'y a pas de temps à perdre. Si nous ne remédions pas à ces lacunes en matière de données sexospécifiques et à ces obstacles à la collecte, nous ne pourrons pas comprendre ou atténuer pleinement les effets de la pandémie sur les hommes et les femmes. Cette note appelle les systèmes statistiques nationaux et les responsables d'enquêtes, les bailleurs de fonds, les agences multilatérales, les chercheurs et les décideurs politiques à agir.