Building A Voice For Women: One Club Makes A Difference

L'UWHAW a commencé par en apprendre le plus possible sur la vie des femmes qu'elle voulait soutenir, en s'adressant d'abord aux militaires, car des Canadiens étaient encore déployés à Kandahar lorsque le groupe a commencé. Elles ont lu des livres et des rapports d'organisations internationales, entendu des conférences dans les trois universités d'Ottawa et à la Fondation Aga Khan, puisé dans les récits des ONG, rencontré des diplomates et des agents de développement et écouté des Afghans, qu'ils soient étudiants ou immigrés récemment arrivés au Canada. À partir de cette base de connaissances, ils ont estimé qu'ils disposaient d'une voix viable pour défendre ces femmes. L'UWHAW a défendu ces femmes au niveau international, notamment au GWI à Istanbul, à la Commission des Nations Unies sur le statut des femmes (CSW) à New York, à l'American Association of University Women (AAUW) dans le Connecticut, aux AGM de la FCSU, à l'AGM de Women Graduates-USA et au Symposium et AGM de Canadian Women for Women in Afghanistan (CW4W Afghan) à Harrison Hot Springs, en Colombie Britannique. L'UWHAW, qui s'intéresse particulièrement à l'enseignement post-secondaire, a été attirée par l'Institut Gawharshad. Le mélange d'étudiants, qui couvre toutes les religions et ethnies, comprend le pourcentage le plus élevé d'étudiantes dans les établissements d'enseignement supérieur en Afghanistan. À Gawharshad, les classes sont mixtes, ce qui est tout à fait exceptionnel, et l'importance des droits de l'homme pour tous est présente tout au long du programme. Les frais de scolarité, d'un montant raisonnable de 600 dollars par an, rendent possible l'objectif d'une éducation post-secondaire. Soutenir les filles de Gawharshad dans la réalisation de leurs rêves a été une expérience enrichissante pour de nombreux membres de la FCFDU-Ottawa ainsi que pour les filles de Gawharshad et leurs familles.